Ces artistes français qui chantent en anglais
La question devient à mon sens intéressante, du moment où l'on sort du traditionnel "on est en France, alors on doit chanter en français". Dans cette logique, il faudrait imposer l'accordéon, et les artistes seraient affublés d'un béret, une baguette de pain accrobatiquement coincée entre le bras et l'instrument...
Allons allons, tâchons de pousser un peu la réflexion.
Argument n°1 : tout est une question de "musicalité"
L'anglais est une langue tonique (au contraire du français) et est donc souvent plus pertinente selon le style de musique : très appropriée pour le rock, elle est moins légitime pour de la chanson.
Argument n°2 : quelle est l'intention de l'artiste ?
L'artiste peut avoir choisi de "faire de la musique" et non "faire des chansons". Il y a là une grosse nuance, car par définition en chanson, c'est avant tout le texte qui prime et il doit donc être compréhensible par son public.
En revanche lorsque l'on compose des morceaux, c'est l'émotion du son, la musicalité qui prend le dessus. Il n'a jamais été obligatoire d'écrire des textes engagés...
S'il on a un message fort à faire passer, mieux vaut utiliser sa propre langue !
Argument n°3 : l'anglais est un refuge pour les auteurs à textes médiocres
Il faut bien l'avouer le prétexte le plus couramment avancé par les francophones s'exprimant en anglais dans leurs textes est "je ne me sens pas capable d'écrire en français, les textes peuvent vite sembler creux si l'on n'est pas expert en prose".
Pas faux, mais il faudrait pouvoir assumer sa langue. Bien sur que c'est se mettre en danger quelque part, mais ce n'en est que plus excitant et gratifiant non ?
Argument n°4 : la langue anglaise permettrait de (mieux) s'exporter.
J'ai un avis partagé sur la question.
Cela paraît évident pour certains groupes : Stuck in the Sound, Cocoon, Hey Hey My My ou encore Aaron sont les dignes successeurs (à succès) de Daft Punk, Air et Phoenix qui connaissent une carrière internationale.
Cependant d'autres artistes réussissent dans leur langue (Manu Chao en français et espagnol, Tokyo Hotel en allemand même si je ne les supporte pas...).
En tout cas, ces groupes français qui chantent en anglais ont leur mot à dire. D'ailleurs, Bertrand Dicale leur donne la parole dans son article du Figaro daté du 26 novembre 2007.
Allons allons, tâchons de pousser un peu la réflexion.
Argument n°1 : tout est une question de "musicalité"
L'anglais est une langue tonique (au contraire du français) et est donc souvent plus pertinente selon le style de musique : très appropriée pour le rock, elle est moins légitime pour de la chanson.
Argument n°2 : quelle est l'intention de l'artiste ?
L'artiste peut avoir choisi de "faire de la musique" et non "faire des chansons". Il y a là une grosse nuance, car par définition en chanson, c'est avant tout le texte qui prime et il doit donc être compréhensible par son public.
En revanche lorsque l'on compose des morceaux, c'est l'émotion du son, la musicalité qui prend le dessus. Il n'a jamais été obligatoire d'écrire des textes engagés...
S'il on a un message fort à faire passer, mieux vaut utiliser sa propre langue !
Argument n°3 : l'anglais est un refuge pour les auteurs à textes médiocres
Il faut bien l'avouer le prétexte le plus couramment avancé par les francophones s'exprimant en anglais dans leurs textes est "je ne me sens pas capable d'écrire en français, les textes peuvent vite sembler creux si l'on n'est pas expert en prose".
Pas faux, mais il faudrait pouvoir assumer sa langue. Bien sur que c'est se mettre en danger quelque part, mais ce n'en est que plus excitant et gratifiant non ?
Argument n°4 : la langue anglaise permettrait de (mieux) s'exporter.
J'ai un avis partagé sur la question.
Cela paraît évident pour certains groupes : Stuck in the Sound, Cocoon, Hey Hey My My ou encore Aaron sont les dignes successeurs (à succès) de Daft Punk, Air et Phoenix qui connaissent une carrière internationale.
Cependant d'autres artistes réussissent dans leur langue (Manu Chao en français et espagnol, Tokyo Hotel en allemand même si je ne les supporte pas...).
En tout cas, ces groupes français qui chantent en anglais ont leur mot à dire. D'ailleurs, Bertrand Dicale leur donne la parole dans son article du Figaro daté du 26 novembre 2007.